Le ramadan pèse sur la santé ( suite )

Actualité culinaire d'algérie

Le ramadan pèse sur la santé ( suite )

Jeûner quand on est malade

S’il ne semble pas pertuber un organisme sain, le jeûne induit une déshydratation et une aggravation de certaines pathologies (comme l’ulcère digestif, le diabète, les pathologies rénale, hépatiques et cardio-vasculaires). Les malades ne sont pas censés pratiquer le jeûne, mais ils sont nombreux à vouloir malgré tout le respecter. Or, le jeûne entraîne une fragilisation de l’organisme malade, et de nombreuses personnes sous traitement ne respectent plus leurs prises médicamenteuses, sous prétexte que l’absorption par voie orale d’un médicament durant la journée rompt le jeûne...

Trois experts marocains pointent dans le British Medical Journal, daté du 2 octobre, que les patients ont tendance à « modifier arbitrairement les heures de prise de médicament, le nombre de doses, la durée entre les prises et même la quantité totale de médicaments durant le mois de ramadan ». Ils insistent sur le fait qu’il ne suffit pas de poursuivre la prise de médicaments, mais qu’il faut aussi les absorber au bon moment. Des aménagements thérapeutiques peuvent être trouvés au cas par cas. Ainsi, les personnes souffrant d’arthrite, qui doivent prendre des anti-inflammatoires trois ou quatre fois par jour, peuvent les remplacer par une dose unique de Piroxicam, efficace sur une longue durée.

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