Les filles et le poids

Actualité culinaire d'algérie

Les filles et le poids

Les filles ont facilement des comportements alimentaires restrictifs. Il s'agit d'un souci esthétique beaucoup plus qu'un souci de santé.

Ces comportements restrictifs ne sont pas forcément réguliers. Périodes d'alimentation " normale " c'est-à-dire souvent déséquilibrée, trop grasse, et périodes de " régime ", c'est-à-dire souvent " n'importe quoi " se succèdent plus ou moins rapidement.

Ces successions sont toujours nocives. Elle peuvent être dangereuses pour la santé de l'adolescente.
Elles installent les kilos " yo-yo ".
Elles peuvent favoriser la survenue d'une déviance du comportement alimentaire, telles que l'anorexie et la boulimie, de plus en plus fréquentes chez les jeunes filles.
Ces deux maladies trouvent leurs racines dans des conflits avec soi-même et avec la mère (ou le père).
Lorsqu'elles sont déclarées, la seule issue raisonnable est la prise en charge psychologique dans un service spécialisé.

QUAND UNE ADOLESCENTE SE MET AU REGIME

Il convient de ne pas lui laisser faire n'importe quoi.
Même si elle est de poids normal, si sa courbe taille/poids reste correcte, il faut prendre sa demande au sérieux car elle révèle un malaise. Ignorer ou critiquer son attitude ne peut que la conforter à suivre des régimes délirants.

Il est bon d'aller consulter une diététicienne, avec elle. Celle-ci lui prescrira un régime équilibré. Elle se sentira pris en charge, écoutée.

QUAND UNE ADOLESCENTE MANGE DE MOINS EN MOINS ET MAIGRIT

Les parents sont souvent les derniers à se rendre compte d'une anorexie qui s'installe. D'autant plus que la plupart du temps, l'adolescente reste ou est de plus en plus performante.

C'est pourquoi il faut être très vigilant. Au moindre doute, il convient de consulter rapidement le médecin de famille. C'est à lui d'orienter ensuite la thérapie.

QUAND UNE ADOLESCENTE ALTERNE LES PRISES ET PERTES DE POIDS OU EST VRAIMENT OBSEDEE PAR SA LIGNE
Une des caractéristiques de la boulimie est d'être soigneusement cachée. Les " gavages " et les vomissements, quand ils existent sont toujours dissimulés. Des milliers de boulimiques existent, dont la famille ne sait pas qu'elles souffrent de cette affection. C'est une maladie qui fait honte à celle qui la subit.

On peut, on doit même, surveiller ce qui disparaît du réfrigérateur, écouter les bruits de chasse d'eau. Il ne s'agit pas d'espionner son enfant mais de lui rendre service.

La parole est irremplaçable. La thérapie psychologique indispensable.

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