Les graisses, oui mais pas n’importe lesquelles
C’est prouvé, en hiver nous mangeons plus et plus gras.
En hiver, au contact du froid, notre organisme « active » les cellules de la graisse brune qui métabolisent en chaleur les acides gras avec un rendement allant jusqu’à 90%(1).
En contrepartie, notre consommation de nourritures riches en matières grasses animales telles que la viande et les produits laitiers est plus importante (2). Mais plus nous mangeons des graisses saturées, plus nous grossissons, et plus notre cholestérol total et notre LDL cholestérol augmentent. Ceci est également vrai avec la consommation de cholestérol alimentaire.
Comment lutter à la fois contre les températures hivernales et l’hypercholestérolémie ? Comment trouver un bon équilibre entre la production de chaleur et le maintien du poids ?
Diminuer la consommation de graisses saturées animales est facile : les poissons, les volailles, le gibier (c’est la saison de la chasse), le jambon, les viandes maigres nous offrent un large éventail sans risque pour notre coeur. Cela nous évite également la constitution de ces petits bourrelets que nous avons tant de mal à perdre pour l’été !
Remplacer ces graisses saturées par de « bonnes graisses » qui ont une action positive sur le métabolisme lipidique est également facile. Les huiles végétales contenant des acides gras de la famille oméga 3 (huiles de noix, de colza, de soja, Isio 4…) nous offrent un vaste choix de graisses insaturées protectrices sur le plan cardio-vasculaire et une grande variété de goûts pour l’assaisonnement.
De plus, ces oméga 3 auraient un rôle bénéfique contre la déprime, qui est malheureusement fréquente en hiver.
Ainsi, ces ‘bonnes graisses’ nous permettent de lutter contre la baisse des températures en évitant les effets néfastes sur le système cardio-vasculaire (lié à une alimentation trop riche en acides gras saturés) !
Source : nutrition santé