Soleil : idées reçues et conseils éclairés

Actualité culinaire d'algérie

Soleil : idées reçues et conseils éclairés

Inexorablement, le nombre de cas de mélanome double tous les dix ans depuis près d'un demi-siècle. Ce triste record ne réussit cependant pas à freiner notre ardeur à bronzer. Quitte à vous exposer, Doctissimo en profite pour balayer des idées reçues et vous prodigue quelques conseils éclairés.

Avant de s’intéresser aux différents types de peaux et aux crèmes qui les protègent, quelques notions d’astro-climatologie. L’index UV, promu par l’Organisation mondiale de la Santé, permet de quantifier l’intensité du rayonnement ultraviolet solaire et le risque qu’il représente pour la santé. Il est difficile en effet pour un non-initié de matérialiser l’intensité et les variations d’un rayonnement qui n’est pas visible à l’oeil nu et ne procure aucune sensation de chaleur. Seuls les infrarouges "chauffent" la peau. Les variations de l’index sont liées à la position du soleil dans le ciel parce que la protectrice couche d’ozone, traversée par les UV, est plus ou moins épaisse selon l’heure de la journée. Les experts sont donc unanimes pour recommander de ne pas s’exposer entre 12 et 16 heures (heure française d’été), en pratique quand l’ombre portée sur le sable est inférieure à la taille.

En mai, ne fais pas ce qu’il te plait !

Le mois d’août n’est pas le plus dangereux. Les premières expositions, printanières, peuvent l’être tout autant puisque le niveau d’UV est identique en mai et en août. Ensuite, si les nuages bas et sombres absorbent la quasi-totalité des UV, les nuages d’altitude réduisent l’intensité lumineuse mais pas celle des UV. Autres facteurs "perturbateurs", l’altitude (l’index UV augmente de 10 % par 1 000 m) ou la réflexion. L’écume dans le sillage d’un bateau double la quantité d’UV reçue, les voiles ou un pont verni l’élèvent encore davantage.

Diffusé quotidiennement par la Sécurité solaire, l’index UV est accompagné de conseils de protection solaire. Il oscille de 1-2 (faible) à 9 et plus (extrême). En France l’été, il atteint 7-8 (très fort) en bord de mer.

C’est en fonction de l’index UV et bien sûr du type de peau (le phototype) qu’une protection appropriée est conseillée. Il existe effectivement une relation entre les coups de soleil, et particulièrement ceux qui ont été "attrapés" dans l’enfance, et le risque de mélanome.

L’effet pervers des protections solaires

Protection n’est pas synonyme de crèmes solaires. Paradoxalement celles-ci, pourtant conseillées pour prévenir les cancers de la peau, paraissent augmenter le risque de mélanome. Sans doute parce que les personnes qui les appliquent, souvent les plus vulnérables, se croient autorisées à prolonger l’exposition, annihilant les bienfaits du produit. La sonnette d’alarme "coup de soleil" est en effet coupée par la crème solaire. La seule vraie protection est celle qui est conférée par les vêtements et un chapeau à larges bords. Pour les bébés, en tout cas, c’est la seule admise.

Dr Brigitte

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