Perte de connaissance : on peut souvent l'éviter

Actualité culinaire d'algérie

Perte de connaissance : on peut souvent l'éviter

La perte de connaissance ou syncope vasovagale est bénigne et souvent précédée de malaises annonciateurs. Ceux qui en souffrent trouvent cela très pénible. Ils doivent savoir que certaines manœuvres, à effectuer dès le début du malaise, permettent d'échapper à la syncope. Cela vaut le coup de les connaître !

Syncope : inquiétante mais bénigne



La perte de connaissance ou syncope est toujours inquiétante, mais le plus souvent bénigne. Lors d'une première syncope, il s'agit bien entendu de faire un bilan très complet pour éliminer les causes d'origine cardiaque (troubles du rythme, troubles hémodynamiques), d'origine neurologique (crises d'épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux et les tumeurs cérébrales) ou d'origine métabolique comme le diabète. Mais heureusement, dans la plupart des cas, le bilan à la suite d'un malaise est tout à fait normal. On parle alors de syncope vasovagale, car elle est due à une inhibition du tonus sympathique par le nerf vague qui, entre autres, innerve le cœur.




Des malaises très courants

La syncope est souvent précédée d'un malaise lors d'émotions fortes, de stations debout prolongées, d'ambiances surchauffées, de spectacles violents, de prélèvement de sang, etc. Ces malaises comprennent des signes bien connus : sueurs, pâleurs, nausées, vertiges, bourdonnements d'oreilles, vue troublée, etc. La personne atteinte flageole sur ses jambes et éprouve le besoin de s'asseoir ou de s'allonger. Le pouls est alors ralenti et la tension est basse.

Pour l'aider, on peut lui relever les jambes, ce qui ramène du sang vers le cœur ou lui rafraîchir les joues et les mains avec de l'eau froide, ce qui aide au retour du tonus sympathique.

Bonne nouvelle pour ceux qui souffrent de tels symptômes : une étude vient de montrer que quelques manœuvres simples, réalisées dès les premiers symptômes, permettraient d'éviter la syncope elle-même. Chez ceux qui ont appris ces manœuvres, le taux de récidive n'est plus que de 32% contre 51% chez les autres. Cela vaut le coup d'essayer !




Les trois manœuvres anti-syncopes qui marchent

Les Trois manœuvres contre la syncope ont fait la preuve de leur efficacité :

la tension des bras : il s'agit de prendre une main dans l'autre et de tendre les bras en les contractant le plus possible,

le handgrip : il suffit de prendre une balle souple de 5-6 cm de diamètre dans sa main dominante et de la compresser au maximum,

le croisement et la contraction des jambes : il s'agit cette fois-ci de croiser les jambes en les tendant et en les contractant au maximum, ainsi que les fesses et les abdominaux.

En pratique, vous pouvez vous exercer seul à ces trois manœuvres ou bien en parler à votre médecin pour qu'il vous aide. Vous pouvez aussi les connaître pour venir en aide à des proches.


Le Quotidien du médecin N°7936 du vendredi 7 avril 2006

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