Méningite à méningocoque : repérer les symptômes

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Méningite à méningocoque : repérer les symptômes

Depuis deux ans, le département de la Seine-Maritime est touché par une épidémie d'infections à méningocoque, et plus particulièrement la région de Dieppe. En cas de signes de méningite, consultez sans tarder. Les autorités réfléchissent quant à la pertinence d'une campagne de vaccination.

Infection invasive à méningocoque

L’Institut de veille sanitaire a enregistré 46 nouveaux cas d’infections invasives à méningocoque. Cette situation d’hyperendémie persiste depuis deux ans maintenant, et touche principalement la région de Dieppe. La souche incriminée a déjà été responsable d’épidémies de longue durée en Norvège et en Grande-Bretagne. Ce qui est inquiétant, c’est qu’elle est à l’origine de formes graves et entraîne donc une mortalité importante (15%).

Afin de répondre rapidement et efficacement à cette situation, les services sanitaires locaux, en collaboration avec les autorités nationales, adressent directement à la population des messages de prévention et l’incitent à appeler en urgence le médecin traitant ou le Samu (15), en cas de symptômes de méningite ou d’apparition de taches rouges violacées associées à de la fièvre.
Rappelons que les signes d’une méningite sont les suivants : fièvre, maux de tête, gêne à la lumière, raideur de la nuque, somnolence ou changement de comportement chez l’enfant, vomissements et maux de ventre.

La méningite est une urgence

La reconnaissance de ces signes évocateurs est essentielle afin de permettre une prise en charge précoce. De même, les sujets ayant été en contact avec une personne infectée doivent consulter dans les 12 à 48 heures après le diagnostic et au plus tard dans les dix jours, afin de bénéficier d’une chimioprophylaxie, c’est-à-dire d’un traitement préventif.

Méningite : sur la piste d’un vaccin

En réponse à cette épidémie persistante et dangereuse, la direction générale de la Santé envisage de recourir à une vaccination, moyen très efficace pour interrompre la circulation du germe. En effet, si les vaccins disponibles ne sont pas dirigés contre la souche qui circule actuellement, il existe en revanche, en Norvège, un vaccin mis au point dans les années 80 à partir d'une souche très proche de celle qui circule en Seine-Maritime. Celui-ci a déjà été utilisé chez 180.000 Norvégiens. Il suffirait d'acquérir les droits d'exploitation du vaccin…

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