Crèmes solaires mensongères

Actualité culinaire d'algérie

Crèmes solaires mensongères

On le dit et on le répète, la protection totale n'existe pas ! L'association de consommateurs UFC-Que Choisir vient d'assigner en justice deux fabricants de crème solaire pour publicité trompeuse.

UFC-Que Choisir réclame un contrôle et une normalisation des étiquettes portées sur les crèmes solaires. En effet, les fabricants usent de sigles tous plus fantaisistes les uns que les autres, d’indices de protection incompréhensibles, quand ils ne sont pas mensongers et d’une liste de termes surréalistes.
IPD, PPD, IR, SPF 100 pour les sigles ; 40 UVB, 20 UVA ou encore 60 anti UVA/UVB pour les indices (ces indices sont censés aller de 5 à 100), « très haute protection », « écran protection extrême », « protection intense » ou « écran total » pour les mentions… Mélangez le tout, il est devenu impossible de s’y retrouver.

Pourtant, il est indispensable de bien choisir sa protection. Avec l’exposition abusive au soleil de consommateurs qui se croient bien protégés par leur crème solaire, la France dénombre chaque année 6.000 à 8.000 nouveaux cas de mélanome malin (les cancers de la peau les plus graves), dont 1.000 sont mortels.


Après avoir assigné au tribunal de grande instance les fabricants Shisheido et Liérac pour publicité trompeuse, cette association a également décidé de saisir l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) afin qu’elle définisse très précisément l’étiquetage des crèmes solaires en vue d’une harmonisation des mentions et indices. Les méthodes de mesure de protection contre les UVA et UVB doivent donc être normalisées.
Que Choisir a notamment proposé d’abandonner mentions et indices au profit d’un système d’autoévalution par le consommateur qui prendrait tout simplement en compte la nature de la peau, le type d’exposition et l’ensoleillement.

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